Capture d’écran Streetpress
Dans une enquête publiée par Street Press, Mathieu Molard révèle des images de militants d’extrême droite, du groupe « la Famille Gallicane », en train de tirer sur des caricatures racistes représentants des personnes juives, musulmanes et noires. Ce groupuscule survivaliste, nostalgique du nazisme et à l’idéologie xénophobe, comprendrais quelques dizaines de militants. Sur Télégram, ils publient des vidéos où on les voit faire des salut nazis, insulter des antifascistes et dernièrement s’entraîner avec des armes à feu.
Les images sont claires et abominables. On y voit des jeunes militants armés tirer à balles réelles sur des caricatures en guise de cible. Comme l’explique Street Press, l’une représente « un juif, longue barbe et nez crochu », l’autre « un musulman, la tête couverte d’un chèche » et la dernière « un noir aux cheveux crépus ». Pas besoin de pousser trop loin la réflexion pour comprendre à quoi s’entraient ces militants : tuer des personnes racisées. La suite logique des insultes xénophobes proférées à l’encontre de personnes de toutes les origines sur leur page publique, sur laquelle ils félicitent, par exemple, des séances de tabassages sur des personnes noires.
Par ailleurs, comme l’explique Street Press : « À l’approche de l’élection présidentielle, ils ont un favori : Eric Zemmour. Certains membres de la Famille Gallicane ont même rejoint les rangs de Génération Z, le mouvement de jeunesse qui mène la campagne pour le candidat d’extrême droite. Déjeuner de soutien au Château du Magnet, dans l’Indre (36), sessions collage d’affiches à Châteauroux (36), participation au meeting nantais du candidat… Ils sont à bloc ! »
Pas étonnant que ce groupuscule, adepte de la théorie du grand remplacement et qui se prépare à une soi-disant invasion civilisationnelle proche, soutienne la candidature Zemmour. En plus de l’action française et de Génération Identitaire, Zemmour peut donc compter sur le soutien sans faille de nouveaux militants ultra-violents et xénophobes. Une démonstration de plus, s’il en fallait, du caractère ultra-réactionnaire de cette candidature, et surtout du deux poids deux mesures du gouvernement qui réprime pendant ce temps les militants anti-fascistes et stigmatise les musulmans, les immigrés et la habitants des quartiers populaires.
