Crédit photo : O Phil des Contrastes
7 années d’un média anticapitaliste au service des luttes sociales
Lancé en 2015, Révolution Permanente couvre depuis 7 ans l’actualité nationale et internationale avec un point de vue anticapitaliste. Un travail quotidien soutenu par une ambition : raconter le monde en assumant de défendre les intérêts de celles et ceux qui le font tourner - les travailleurs et travailleuses, la jeunesse, les quartiers populaires – mais aussi leur donner la parole.
Animé par une équipe de militant·e·s bénévoles, notre média a ainsi grandi au fil des grands mouvements qui ont marqué le pays : de la loi Travail aux Gilets jaunes en passant par la grève des retraites, les mobilisations contre racisme, les violences patriarcales ou la destruction de la planète. Dans ces luttes nous avons été présents sur le terrain pour tendre nos micros à celles et ceux qui luttaient et refléter une parole invisibilisée dans les médias dominants.
Animé par des militant·e·s, RP a pu montrer ce que les journalistes mainstream ne montrent pas : les manifs ou les piquets de grève, les AGs ou les occupations de fac, les actions coups de poing ou les fêtes de soutien. Dans le même temps, nous avons toujours cherché à penser avec les acteurs et actrices des luttes la question de leurs perspectives politiques et stratégiques, pour briser les obstacles auxquelles elles se confrontaient. Tous ces éléments ont fait de Révolution Permanente un média pas comme les autres.
Vers une nouvelle organisation révolutionnaire
Pendant ces 7 années, Révolution Permanente a été animé par un courant de militant·e·s au sein du NPA. Dans ce cadre, nous avons toujours cherché à intervenir dans les luttes et les grèves pour les emmener plus loin en soutenant leur auto-organisation, en les dotant d’une stratégie et d’un programme, ou en organisant leurs alliances avec d’autres secteurs.
C’est ainsi que nous avons pris une part active à la grève victorieuse d’Onet en 2017 ; initié aux côtés du Comité Adama le Pôle Saint Lazare dans le mouvement des Gilets jaunes en 2018 ; animé la coordination RATP-SNCF pendant la grande grève contre la réforme des retraites en 2019 ; porté dans la grève de Grandpuits la nécessité de la grève reconductible, de l’auto-organisation et de l’alliance avec les mouvements écolos en 2020 ; ou sommes intervenus dans les mobilisations anti-racistes et féministes pour défendre un projet révolutionnaire et l’alliance avec le mouvement ouvrier.
Après notre exclusion du NPA, la campagne présidentielle d’Anasse Kazib a voulu exprimer ce projet et a suscité un réel engouement, en dépit de l’offensive de l’extrême-droite et de l’Etat. Aujourd’hui, avec les plus de 300 militant·e·s qui ont pris part à une Conférence nationale, nous sautons le pas de lancer une nouvelle organisation indépendante de combat, prête à intervenir au cœur des mobilisations sociales pour faire face à Macron et au quinquennat qui vient.
Tel parti, telles finances
Construire une telle organisation et mener ces batailles politiques ne peut cependant se faire sans fonds financiers. Les classes dominantes le savent, et leurs partis sont financés par des millionnaires et des milliardaires, par le patronat lui-même.
Eric Zemmour, par exemple, a financé sa campagne grâce au soutien de membres de la famille Bolloré, de Xaviers Caïtucoli, l’ex-PDG de direct Energie, ou encore des cadres dirigeants de Vinci ou Channel. L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron a organisé des dîners chez un ancien banquier d’affaire pour récolter des fonds et LREM a pu acquérir un local pour la modique somme de 35 millions d’euros. Enfin, quand Valérie Pécresse s’est plainte après la présidentielle d’être endettée à hauteur de 5 millions d’euros elle a pu bénéficier en quelques semaines à peine d’une aide de 3,3 millions d’euros pour rembourser son prêt !
Le patronat et les plus riches, financent ainsi activement leurs intérêts. Quand il s’agit de leur représentation politique ils ne comptent pas et les partis bourgeois sont grassement renfloués au moindre besoin. A l’inverse pour construire une organisation révolutionnaire, qui lutte résolument contre le patronat, nous ne pouvons compter que sur votre soutien. Celui de celles et ceux qui s’informent quotidiennement à travers RP, qui ont pu prendre la parole dans notre média, dont nous avons relayé les témoignages et les luttes, diffusé les caisses de solidarité, ou qui croient simplement en l’importance de notre travail.
Après des années de travail strictement bénévoles, nous lançons donc notre première souscription et nous avons besoin de votre aide. La construction d’une nouvelle organisation, la préparation d’un congrès pour l’automne ou encore l’organisation d’une université d’été au mois d’août implique des frais nouveaux. Nous avons besoin de locaux dans les différentes villes où Révolution Permanente existe, mais également de matériel. Les stickers, les drapeaux, les tracts, les meetings : tout a un coût ! Notre organisation comme notre journal ne fonctionnent que par l’investissement bénévole de chaque militant·e.
Faites un don !
Pour nous accompagner dans cette nouvelle page qui s’ouvre pour nous, nous faisons donc appel à votre soutien financier. Si vous pensez que notre voix doit pouvoir être entendue largement, si vous êtes un lecteur ou une lectrice de RP ou que vous soutenez nos idées : faites un don ! Nous fixons l’objectif d’un premier palier à 20 000 euros, que nous souhaitons atteindre avant le 15 juillet. Pour cela, toutes les participations comptent.
Pour les personnes imposables, ces dons ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% du montant de la souscription. En clair, si vous payez des impôts, pour 300€ de dons, 200€ en seront déduits, ce qui fait que votre don ne vous coûtera que 100€.
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