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La précarité tue !

Indemnité inflation : 100 balles et un mars, le gouvernement méprise les étudiants précaires

L'indemnité inflation, la grande promesse du gouvernement pour faire face à la hausse généralisée des prix depuis plusieurs mois, va être appliquée à partir de décembre aux étudiants boursiers. Cette mesurette du gouvernement révèle tout le mépris pour les étudiants précaires qui ont besoin de bien plus que 100 balles pour étudier dignement.

Asha Aless

15 décembre 2021

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Ce lundi 13 décembre, Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics a annoncé les premiers versement de l’indemnité inflation de cent euros aux étudiants boursiers.

Cette indemnité est une miette pour les étudiants fortement touché par une précarité qui n’en finit pas d’augmenter. De l’immolation d’Anas en 2018 aux files alimentaires sans fin pendant les confinements, ces dernières années ont permis de lever le voile sur la pauvreté que subit la jeunesse.

Les étudiants vivent de plein fouet l’augmentation du coût de la vie, notamment l’augmentation des loyers dans les grandes villes, ou celui des denrées alimentaires de première nécessité. Lorsque 20,8% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté, en forçant plus d’un sur deux à trouver un emploi à côté de leurs études pour pouvoir subvenir à leur besoin, la solution ne peut pas être des miettes. D’autant plus, le gouvernement est responsable de cette précarité, prenons pour exemple seulement la réforme des APL ou la pérenisation des emplois précaires pour la jeunesse.

Macron veut se présenter comme le candidat des jeunes, il n’en est que le fossoyeur, et ce dans la lignée des derniers gouvernements, comme l’a prouvée Irène, étudiante à Paris 8, récemment au meeting d’Anasse Kazib !

Bien loin des mesurettes que nous offre le gouvernement, la jeunesse étudiante doit pouvoir étudier, se loger dans des conditions dignes. Or, un versement de cent € ne permet pas cela, il faut un revenu accessible à toutes et tous pour pouvoir se réaliser et s’émanciper. Pour pouvoir étudier sans la pression d’un emploi précaire à côté ou celle du ventre vide, nous revendiquons dans le cadre la candidature d’Anasse Kazib aux présidentielles 2022 un revenu d’autonomie à la hauteur d’un smic revalorisé à 1 800 € !

Pour porter cette mesure pendant les élections nous avons besoin de votre soutien afin qu’Anasse soit sur la ligne de départ, prêt à démontrer le mépris gouvernemental et porter la voix d’une jeunesse qui ne veut plus de ce monde. Que ce soit financièrement, pour s’organiser dans nos comités de soutien ou bien partir à la recherche des parrainages, n’hésitez pas à rejoindre la campagne Anasse2022.


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