×

Pas de quartier pour les fachos !

Montpellier. Plus de 100 personnes rassemblées contre les violences d’extrême-droite

Vingt-quatre organisations syndicales, politiques et associatives de la ville ont appelé, à l’initiative du Poing Levé, à un rassemblement ce lundi 14 novembre contre les violences d’extrême-droite qui se sont dernièrement multipliées dans la ville.

Louise Kervella

15 novembre 2022

Facebook Twitter

Trois militant·e·s du Poing Levé ont été agressés dimanche 6 au soir par une bande de nervis d’extrême droite en voiture, équipés d’une gazeuse et cagoulés. Le Poing Levé avait dénoncé cette agression dans une vidéo suite à quoi les fascistes avaient répondu dans la nuit de jeudi à vendredi par des tags homophobes et nazis coordonnés sur les locaux du Poing Levé, de l’Union Départementale Solidaire et de La Cimade, une association d’aide aux réfugiés.

Malgré une pluie d’orage diluvienne, près de 100 personnes – membres d’organisations signataires mais aussi simples individus refusant de laisser le champ libre à l’extrême droite – ont répondu à l’appel. 

Il sera nécessaire de se rassembler ainsi à chaque fois que l’extrême droite agressera quelqu’un pour ses idées ou pour ce qu’il est. On ne peut banaliser aucun de leurs actes parce que ne rien dire, ne pas montrer que nous sommes nombreux à être opposés à leur violence et à leurs idées ignobles c’est accepter le climat de peur qu’ils veulent instaurer. Aucune agression ne nous fera abandonner la lutte pour une université gratuite, ouverte à tout·e·s et émancipatrice ; aucune insulte, aucune menace ne nous fera abandonner notre combat contre le racisme et l’homophobie !

Il faut ajouter que ces violences de l’extrême droite sont largement permises par le gouvernement qui fait tourner le débat public autour des questions d’immigration et de sécurité à travers les déclarations du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin qui annonce vouloir faire un tri parmi les réfugiés de l’Ocean Viking ou encore de vouloir “rendre impossible” la vie des personnes étant sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français avec le projet de loi immigration. 

Le fait qu’un front si large se soit mobilisé de manière aussi réactive montre qu’il est possible d’effectuer une réponse antifasciste collective aux attaques, une réponse unitaire des organisations étudiantes, politiques, syndicales, associatives qui ne laisse pas le moindre doute aux fascistes : s’ils s’en prennent à l’un·e d’entre nous, c’est tous ensemble que nous riposterons !


Facebook Twitter
Anasse Kazib convoqué par la police : « une procédure politique contre des dizaines de soutiens de Gaza »

Anasse Kazib convoqué par la police : « une procédure politique contre des dizaines de soutiens de Gaza »

Un an de prison avec sursis pour avoir soutenu la Palestine : exigeons la relaxe pour Jean-Paul Delescaut !

Un an de prison avec sursis pour avoir soutenu la Palestine : exigeons la relaxe pour Jean-Paul Delescaut !

Conférence de LFI interdite par l'Etat : une censure politique en pleine campagne des européennes

Conférence de LFI interdite par l’Etat : une censure politique en pleine campagne des européennes

Jeux Olympiques : le budget explose pendant que le gouvernement prépare l'austérité

Jeux Olympiques : le budget explose pendant que le gouvernement prépare l’austérité

TIG pour les parents, comparution immédiate : le nouveau projet d'Attal pour mettre au pas la jeunesse

TIG pour les parents, comparution immédiate : le nouveau projet d’Attal pour mettre au pas la jeunesse

Salariés réservistes de l'armée : Lecornu appelle au « patriotisme du capitalisme français »

Salariés réservistes de l’armée : Lecornu appelle au « patriotisme du capitalisme français »

Répression coloniale. A Pointe-à-Pitre, Darmanin instaure un couvre-feu pour les mineurs

Répression coloniale. A Pointe-à-Pitre, Darmanin instaure un couvre-feu pour les mineurs

100 jours d'Attal : la dette et les européennes réactivent le spectre de la crise politique

100 jours d’Attal : la dette et les européennes réactivent le spectre de la crise politique