Crédits photo : AFP
Ce jeudi 3 février les lycéens de Bréquigny et plusieurs étudiants à Rennes se sont mobilisés pour dénoncer la sélection parcoursup en master comme en L1. Face à l’&accroissement de celle-ci à l’université, ils revendiquent une université publique ouverte à tous et toutes, loin des diktats de l’élitisme.
Les plusieurs dizaines de lycéens qui bloquaient leur établissement ont fait face à une forte répression policière, au gaz lacrymogène, à la matraque et à de multiples charges. Ces violences s’inscrivent dans la politique ultra répressive du gouvernement qui, pas plus tard que la semaine dernière, avait mené une lycéenne de ce même établissement à l’hôpital. On pense aussi au lycée Corbière à Paris où les lycéens avaient reçu des coups de taser.
Tensions au lycée Brequigny à Rennes #Rennes #Greve3fevrier @CerveauxNon pic.twitter.com/q3KQARJzsL
— AB7 Média (@Ab7Media) February 3, 2022
Plus tard dans la journée, alors qu’un départ groupé du lycée était organisé pour rejoindre la manifestation, la police est de nouveau violemment intervenue. A proximité de la rue de Nantes, plusieurs lycéens ont été tabassés à coups de matraque. L’un d’entre eux a été interpellé.
Colloque contre le « wokisme » de Blanquer, université publique payante, fin des 35 heures,… Alors que les classes dirigeantes commencent à lancer leurs futures attaques en direction de la jeunesse pour l’après 2022, une nouvelle fois le gouvernement répond par le mépris à une jeunesse qui se mobilise. Face à la colère lycéenne il utilise tous ses moyens de force pour intimider les lycéens mobilisés : gaz, matraque, charges sont les maîtres mots de la gestion des blocus.
Soutien aux lycéens et personnels mobilisés de l’ensemble des établissements !