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Mardi soir, une « opération policière anti-drogue » a conduit à la mort d’une nouvelle personne sous les balles de la police. Selon France 3 Régions, vers 1h15, trois voitures de la BRI auraient tenté d’intercepter un véhicule « suspect ». Alors que le celui-ci tentait de fuir, un des policiers a tiré, tuant une jeune femme qui se trouvait sur le siège arrière du véhicule et blessant le conducteur de la voiture.
Ce drame vient s’ajouter à une longue liste d’affaires récentes, où la police tue dans le cadre de contrôles ou d’opérations. Des morts sous les balles de la police qui se multiplient à Paris le soir de la réélection de Macron, à Vénissieux le 19 août lorsque la police a tué un jeune et en a blessé un grièvement, à Tourcoing le 30 août dernier, etc.
Comme le souligne Basta, l’augmentation de ces drames survient après l’assouplissement en 2017 de la législation sur la légitime défense qui permet à la police d’appliquer sur le terrain une véritable peine de mort qui ne dit pas son nom. Une situation qui résonne par ailleurs indissociable avec discours ultra-répressif du gouvernement, qui enchaîne les gages aux forces de répression et a récemment enclenché le plan visant à doubler la présence policière sur le terrain en 10 ans.
Face à cette offensive autoritaire, il y a urgence à ce que le mouvement ouvrier en alliance avec l’ensemble des forces de l’antiracisme et de la gauche s’opposent à cette dynamique répressive, revendiquent la vérité pour l’ensemble des victimes, mais aussi la dissolution des corps spéciaux au coeur de ces affaires, à commencer par la BAC.
