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La Izquierda Diario
18 de janvier de 2021 Twitter Faceboock

Révolution Permanente, porte-voix des luttes
Confrontés aux licenciements ? En grève, en lutte ? Témoignez sur Révolution Permanente
Comité de Rédaction

Malgré la chape de plomb que font peser la menace sanitaire, les pressions liberticides et l’omerta médiatique, les travailleurs ne se résignent pas à voir laminer leurs emplois et leurs droits fondamentaux. En de nombreux endroits, des luttes grandes ou petites cherchent un débouché dans la construction d’un rapport de force plus large. Faire connaître ces luttes, leurs efforts, leurs initiatives, leurs succès et leurs leçons, organiser la convergence, c’est ce que cherche à faire Révolution Permanente en vous appelant à témoigner de ce que vous voyez, vous vivez ou vous soutenez…

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Confrontes-aux-licenciements-En-greve-en-lutte-Temoignez-pour-Revolution-Permanente

Si vous refusez que le gouvernement Macron-Medef fasse payer la crise aux travailleurs…

C’est plus de 800 plans sociaux qui se sont abattus en moins d’un an sur les travailleurs, soit près de 30 « Plans de sauvegarde de l’emploi » (PSE) par semaine ! Selon les derniers chiffres avancés par le ministère du travail lui-même, plus de 67.000 postes ont été visés dans le cadre d’un (PSE) depuis mars. Sans compter toutes les autres restrictions des droits des travailleurs inventées sous couvert de la crise économique générée par la pandémie. Et notamment, les « accords de performance collective » qui permettent d’imposer aux salariés une baisse de salaire ou une hausse du temps de travail.

Pourtant, les patrons, et notamment ceux du CAC 40, ont reçu des aides plus que substantielles : près de 300 milliards d’euros de prêts garantis par l’État, un plan d’urgence à 110 milliards d’euros, dont 7 milliards d’euros pour Air France et 5 milliards pour Renault, un plan tourisme, un plan automobile, un plan aéronautique, des baisses d’impôts, un plan de relance annoncé à 100 milliards…

Des milliards qui, loin de profiter aux travailleurs, sont allés directement dans les poches des grands patrons qui, dans le même temps, en ont profité pour licencier en masse, mettre en œuvre leurs « restructurations » et « réorganisations ». Des subventions aux grands capitalistes qui sont aussi allées en parti dans les poches des grands actionnaires. Bien qu’abreuvées d’aides publiques, les entreprises du CAC40 ont largement maintenu leurs dividendes. Huit d’entre elles les ont même augmentés, au printemps dernier.

Un groupe comme TOTAL, qui pourtant fait peser la menace de plusieurs centaines de suppressions de poste sur le site de Grandpuits, sans compter la sous-traitance, a même été jusqu’à prétendre ne pas avoir bénéficié d’aides parce qu’il n’avait pas recours au chômage partiel. En réalité, il a bénéficié de bien d’autres formes de soutiens financiers !

Si vous pensez que pour leur barrer la route il faut construire un rapport de force avec les moyens de la lutte des classes et le faire savoir…

Comment ne pas être scandalisés par un tel mépris social des travailleurs, un tel cynisme sous le règne du profit. Face la multiplicité de secteurs touchés et au carnage social qui menace la survie des travailleurs et l’avenir de la jeunesse, on se doute que la colère et le désir de se défendre ne manquent pas.

Il est certes difficile de relever la tête, d’engager des grèves durables, d’occuper des usines, de lutter pour préserver les emplois, surtout pour les plus faibles, les précaires, les sous-traitants qui craignent pour leur emploi. Il est difficile de résister, de se mettre en grève, de tenir dans la durée, quand on vous dit que le mieux c’est de négocier les « moins mauvaises conditions » de départ possibles. Il est difficile de se battre quand les conditions de travail liées à la pandémie entament largement les liens sociaux au quotidien.

Pourtant, malgré ce contexte particulièrement dur, et dans un silence médiatique assourdissant, des travailleurs de secteurs divers, avec des méthodes traditionnelles ou des initiatives nouvelles, grâce à des luttes longues ou éclair, refusent de se laisser laminer ou enfermer dans des négociations qui font perdre.

C’est le cas à Grandpuits, sur le site de la raffinerie appartenant à TOTAL, où les travailleurs sont en grève reconductible depuis deux semaines pour s’opposer à l’arrêt des activités de raffinage, aux suppressions d’emploi et à la dégradation de leurs conditions de travail. C’est le cas à Avallon dans l’Yonne où une forte mobilisation incluant piquet de grève et défilé de la population a marqué l’opposition au PSE et à la fermeture du groupe suédois SKF qui entraînerait la perte de près de 200 emplois dans cette zone rurale. C’est le cas en Charente où les verriers du groupe Verallia sont en grève depuis deux mois pour s’opposer à des suppressions massives de postes sur leur site de Cognac, alors que l’entreprise enregistre de bons résultats.

Faire connaître ces luttes, les diffuser largement, c’est le moyen d’organiser les soutiens, de rompre l’isolement, de recréer le lien social, local et national. C’est donner à ceux qui luttent l’oxygène nécessaire.

Si vous êtes convaincus que l’isolement est le premier obstacle à lever pour mener la bataille…

Si les médias sont si discrets sur des luttes, pourtant emblématiques, comme celle des raffineurs de Grandpuits par exemple, c’est qu’ils ont compris le danger que représentait pour Macron, son gouvernement et les patrons, un possible effet « tache d’huile ». Faire croire à l’atonie totale du mouvement ouvrier, c’est non seulement donner l’illusion d’une communauté d’intérêts entre les travailleurs, les chefs d’entreprise et le gouvernement, mais c’est surtout prévenir une brusque flambée sociale, un de ces tours que l’histoire est toujours capable de réserver. Voilà pourquoi, à l’encontre de Macron et des médias mainstream, en diffusant le plus largement possible des témoignages, des vidéos, des interviews, Révolution Permanente souhaite œuvrer à la construction de cette convergence.

Confiez votre témoignage à Révolution Permanente :

Que vous soyez grévistes pour quelques jours ou bien plus, que vous teniez piquet de grève, occupiez votre site ou cherchiez à mettre en place des moyens pour décider et organiser la lutte contre la dégradation de vos conditions de travail,

Que vous soyez salariés directs ou sous-traitants, souvent les plus impactés lorsque les grands groupes enclenchent leurs plans mortifères,

Que vous soyez, membres de la famille, femmes, enfants, menacés par la perte d’emploi d’un conjoint, d’un père ou d’une mère, déterminés à soutenir la lutte de parents, amis ou camarades,

Que vous soyez simples habitants dont l’activité professionnelle, voire la vie quotidienne, dépendent, comme dans tout le bassin d’emploi concerné, de la survivance ou de la disparition d’une seule entreprise,

Que vous soyez des soutiens proches ou lointains venus à la rencontre de ces travailleurs menacés, vous pouvez, par vos témoignages, contribuer à rendre visibles les luttes qui se mènent face au désastre social qui s’abat sur les travailleurs et la jeunesse ; vous pouvez renforcer leur courage, rompre leur isolement, favoriser la convergence, pour changer le rapport de force pour mettre un stop à la crise qu’ils veulent nous faire payer.

Prenez contact avec Révolution permanente : [email protected]

 
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