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Lors du rassemblement à Toulouse

Anna, étudiante : « Le 5 décembre s’annonce comme la cristallisation de toutes les colères »

Ce mardi 12 novembre, à Toulouse, un rassemblement était organisé devant les locaux du CROUS. Anna, étudiante au Mirail et militante de Révolution Permanente et du collectif Du Pain et des Roses a pris la parole, appelant à la convergence et la cristallisation de toutes les colères à partir du 5 décembre prochain.

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Nous étions bien 300 à 400 réunis sous la Canopée ce matin, où on a organisé un tour de paroles. Il y a eu beaucoup de témoignages poignant d’étudiantes et d’étudiants que je vois ici qui racontaient les situations dans lesquelles on vit quasiment toutes et tous ici.

Une situation où on enchaine les jobs précaires. Et pour revenir sur les perspectives, on a aussi beaucoup discuté du 5 décembre, qui s’annonce de plus en plus comme la cristallisation de toutes les colères contre ce gouvernement qui nous met chaque fois un peu plus dans la galère et dans la merde. On a rappelé toutes les attaques qu’on a subit depuis le début du quinquennat Macron et avant en réalité. L’étudiant de Lyon qui s’est immolé dit dans sa lettre « c’est Macron, c’est Hollande, c’est Sarkozy qui m’ont tués » et dans cette logique là, au Mirail, on a décidé de s’organiser.

On va faire une Assemblée Générale ce jeudi à 12h30 dans le Grand Amphi du bâtiment Accueil. Dans d’autre facs en France, la riposte s’organise aussi et on doit prendre exemple là dessus. Parce que oui, la jeunesse a aussi son mot à dire. La jeunesse étudiante, la jeunesse travailleuse, en étant en première ligne de toutes ces attaques là, et y compris comme le rappelait des camarades ce matin, les femmes aussi.

On a rappelé qu’on en est à 131 fémicides depuis le début de l’année 2019. C’est une situation dramatique et la aussi c’est une situation causée par une précarité immense. Parce qu’on comprend bien que quand on dit à une femme qu’elle peut pas divorcer parce qu’elle touche le SMIC, et bien c’est précisément dans ce genre de situations qu’on ne peut pas quitter un foyer face à un compagnon violent.

Et précisément, c’est parce que je n’ai pas envie de me battre juste pour la cause féministe, juste pour la jeunesse précaire, juste pour les luttes sociales mais aujourd’hui on voit qu’il y a un ras le bol et c’est l’ensemble de tout ça qui nous fait sortir dans la rue. Qui nous met en colère et qui nous touche et c’est cette colère qu’on doit organiser car elle est légitime. Le 5 décembre apparaît comme une perspective pour lutter au côté du monde du travail dans les buts de mettre un coup d’arrêt à toutes ces politiques là.


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