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rentrée sous tension

#BonLundi, quand les lycéens montrent l’absence totale de mesure sanitaire pour la rentrée

En cette journée de rentrée scolaire, les lycéens montrent la réalité des mesures de Blanquer et de son "protocole sanitaire renforcé" : des images montrent des lycées et collèges pleins à craquer.

Gabriel Ichen

2 novembre 2020

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Jean-Michel Blanquer avait annoncé un « protocole sanitaire renforcé » pour les établissements de l’éducation nationale. Mais la réalité est toute autre. Comme on pouvait s’y attendre, la rentrée scolaire a été gérée par le gouvernement d’une manière toute aussi catastrophique que l’entièreté de la crise sanitaire. Blanquer et le gouvernement ont décidé de laisser des millions d’élèves et des centaines de milliers de professeurs rejoindre les salles de classes sans mettre en place de mesures concrètes ou se contentant de prommettre « plus d’aération ». Mettant ainsi en danger la santé de ces derniers mais aussi celle des parents d’élèves.

Sur les réseaux sociaux, les vidéos et images montrant des établissements bondés d’élèves se sont multipliées. On y voit des cantines scolaires pleines, sans distanciation et des cours de récréation où s’entassent des lycéens. Le hashtag ironique #BonLundi, témoignant du ridicule d’une rentrée scolaire impréparée en plein sursaut épidémique.

Ces images montrent en réalité toute l’incapacité du gouvernement à gérer la crise sanitaire. Ce dernier a préféré mettre en place en pseudo-confinement, où une grande partie de la population continue d’aller bosser, risquant chaque jour de se faire contaminer dans des transports bondés ou sur leur lieu de travail. Alors que comme le montre Santé Publique France, les établissements scolaires et les entreprises représentent les principaux clusters du covid-19. Ce confinement largement inutile sur le plan sanitaire et qui entraîne l’isolement social. Un confinement made in MEDEF qui suscite donc un véritable ras-le-bol chez les enseignants qui depuis plusieurs années font l’objet d’un profond mépris de la part de Blanquer et Macron.

Loin d’avoir été « renforcé », cette supercherie de protocole sanitaire a surtout renforcé l’indignation et la colère légitime chez les professeurs mais aussi chez les élèves. Près d’un millier de professeurs se sont mis en grève et ont débrayé dans différents établissements. Des oppositions largement invisibilisée par les médias mainstream.

Du côté des élèves, des blocages de lycées ont eu lieu. Comme au lycée Paul Eluard à Saint-Denis où les lycéens ont refusé d’aller en cours sans des garanties sanitaires à la hauteur .


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