Les policiers présents en nombre pour encadrer la manifestation contre l’extrême-droite en plein entre-deux tours n’ont pas attendu le départ de la manifestation place de la Nation pour commencer à réprimer et intimider les manifestants. Ils ont procédé à de nombreuses fouilles et contrôles et ont même été jusqu’à bloquer le métro pour contrôler les passagers avec des pancartes.
La police bloque le métro pour contrôler celles et ceux qui ont pancartes et autocollants pour aller à la manifestation !
Tout le wagon rétorque « Liberté de manifester ! » pic.twitter.com/4sI6eigTWo— Danielle Simonnet (@Simonnet2) April 16, 2022
Autre image de la répression, le point fixe du NPA présent à la manifestation a été délogé et interdit par une intervention de policiers de la BRAV.
Manifestation contre l’extrême droite a Paris : le point fixe du NPA interdit manu militari par la Brav. On ne nous empêchera pas de manifester ! pic.twitter.com/u23OgwbJwp
— Philippe Poutou (@PhilippePoutou) April 16, 2022
A l’arrivée de la manifestation place de la République, la police a rapidement lancé ses gaz lacrymogènes et a procédé à des charges, des arrachages de banderole et des interpellation de manifestants qui sont venus exprimer leur rejet de l’extrême-droite mais aussi pour une bonne partie leur rejet du second tour Macron-Le Pen.
Scène de répression en cours aux abords de la place de la République. Les policiers arrachent une banderole et procèdent à des interpellations pic.twitter.com/pxJIA6Wl1f
— Révolution Permanente (@RevPermanente) April 16, 2022
Macron tente de se présenter, non sans mal, comme un « rempart à l’extrême-droite » mais n’hésite pas à envoyer ses CRS armés et ses canons à eaux contre des jeunes qui manifestent contre… l’extrême-droite. Ces scènes de répression, devenues récurrentes sous le quinquennat Macron, rappellent que ce dernier ne constitue en rien un barrage à l’extrême-droite mais a été un acteur de premier plan de la montée des discours racistes, islamophobes et réactionnaires.
Et c’est à juste titre que de nombreux manifestants présents à cette manifestation contre l’extrême-droite ont rejeté le 2nd tour Macron-Le Pen. Car c’est bien par la lutte et dans la rue qu’une réelle réponse contre l’extrême-droite mais aussi contre Macron et sa police pourra être apportée.