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Crise écologique et néolibéralisme

Amazon menace de licencier ses salariés qui critiquent sa politique écologique

Deux salariés d'Amazon sont menacés de licenciement à Seattle, selon le Washington Post. Leur faute ? Avoir critiqué l'impact des activités de la firme sur le climat, en particulier à travers l'activité de cloud computing mise au service des entreprises pétrolières et gazières.

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Les déclarations à la presse des deux employés d’Amazon, Maren Costa et Jamie Kowalski, ne contenaient pas d’information confidentielle. Mais l’entreprise dirigée par Jeff Bezos ne s’est pas gênée pour les menacer de prendre « des mesures coercitives formelles » allant jusqu’au licenciement.

« Moi j’ai pris la parole parce que je suis terrifié des dégâts que la crise climatique cause déjà et je crains pour l’avenir de mes enfants » a déclaré Maren Costa au Whasington Post. Ainsi la motivation des deux lanceurs d’alerte qui font parti de l’association Amazon Employees for Climate Justice, est légitime : refuser le monde qu’Amazon veut nous imposer où l’argent est roi, fait de précarisation des salariés et de destruction de l’environnement. En effet, la multinationale américaine est l’incarnation du projet néo-libéral à l’agonie, qui impose des conditions de vie et de travail désastreuses à ses employés, tout en soutenant le développement des sociétés pétrolières et gazières via son système de cloud computing, sans se soucier de la catastrophe climatique qu’elles produisent.

Une réalité à mille lieux des opérations communication périodiquement menées par la firme pour verdir son image, à l’instar des déclarations de Jeff Bezos le 19 septembre dernier, la veille du début d’une grève de ses salariés, qui assurait alors que son entreprise se tiendrait aux objectifs de l’accord de Paris sur le climat... présentés 10 ans plus tôt. De même que les promesses affichées sur le site internet d’Amazon de « rendre la moitié de ses livraisons neutre en émission carbone d’ici 2030 » contrastent avec les 3 millions de produits invendus détruits dans les entrepôts français de l’entreprise, selon les estimations d’élus CGT cités par Reporterre.

On se rappellera également de la publicité qu’Emmanuel Macron avait fait à Amazon en allant inaugurer un entrepôt à Amiens-Boves en 2017, alors que l’Union Européenne réclamait 250 millions d’euros d’arriérés d’impôts à la multinationale. Alors face à Amazon, Macron, Bezos et leur monde, battons-nous pour une autre société !


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