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#GrèveReconductibleLe5

5 décembre. Les jeunes sur le pied de guerre à Toulouse

Le coup d'envoi est lancé. Mobilisés depuis plusieurs semaines pour dénoncer la précarité généralisée de la jeunesse, les étudiants de Toulouse ont franchi un cap ce matin en bloquant leur campus. De nombreux lycées sont également bloqués.

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Cela fait plusieurs semaines que la mobilisation se structure sur les universités de Toulouse, à commencer par celle du Mirail (Jean Jaurès), haut lieu de mobilisation étudiante depuis toujours, et Sciences Po ou encore l’ESAV. Les Assemblées générales ont réuni des centaines d’étudiants, jusqu’à 300 à Sciences Po (des chiffres impressionnants au regard du nombre total d’étudiants dans l’école) et jusqu’à 600 au Mirail hier, et ont voté le blocage des établissements ce matin. L’enjeu pour les étudiants est bel et bien de joindre leurs forces au mouvement de grève générale contre Macron et son gouvernement contre la précarité aujourd’hui, ou celle de demain si la réforme des retraites venait à passer.

Ce matin, ce sont plus de 70 étudiants qui ont bloqué la fac du Mirail, malgré la fermeture administrative imposée par la présidence de l’université la veille au soir, une tactique désormais bien rodée des administrations des facs pour vider les campus et couper l’herbe sous le pied des étudiants mobilisés.

A Sciences po ils étaient près d’une quarantaine pour bloquer leur école dès 6heures ce matin.

Plusieurs lycées étaient également bloqués ce matin, comme à Rive Gauche, sans compter le nombre impressionnants de profs en grève sur tout le département. A 9heures, une trentaine d’étudiants et de lycéens ont rejoint l’Assemblée générale interétablissements des profs mobilisés qui se tenait à la Bourse du travail.

Intervention d’Alberta, étudiante au Mirail et militante à Révolution permanente, pour raconter la mobilisation sur la fac et pourquoi les étudiants sont convaincus de la nécessité de converger :

Après l’Assemblée générale, les jeunes de toute la ville, étudiants et lycéens, se donnaient rendez-vous devant le lycée Saint Sernin, en centre ville, pour organiser leur cortège et leur départ commun pour la manifestation inteprofessionnelle de 14h à St Cyprien.

Ils sont finalement plus de 500 à partir en manifestation sauvage dans les rues de Toulouse, dans une ambiance festive et combative, avec de nombreuses banderoles et pancartes qui rappellent leurs revendications, pour rejoindre la manif générale à St Cyprien :

Kiki, étudiante à Sciences Po Toulouse et militante Révolution Permanente fait le point sur la matinée en direct de la manifestation :


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