Paris, Toulouse, Bordeaux, Perpignan, ou encore La Rochelle, les lycéens ont répondu à un appel national à bloquer son lycée les 14,15, 16 janvier. Du coté de l’enseignement supérieur, si en amont de la grève nombre d’universités avaient fermé sur ordre de l’administration pour contenir d’éventuelles dynamiques de mobilisation, ce sont les étudiants qui ont prolongé la fermeture de leurs facs par des blocages réussis contre la tenue de leurs partiels, principalement à Paris.
Plusieurs milliers d'étudiants, de lycéens et de professeurs dans le cortege interfac interlabos de la manifestation parisienne ! #greve16janvier #GreveGenerale #reformedesretraites pic.twitter.com/FNnfxj719Z
— RévolutionPermanente (@RevPermanente) January 16, 2020
Aujourd’hui, les cortèges de jeunesse étaient donc plus fournis que d’habitude, et reflétaient une dynamique combative qui fait obligatoirement penser à celles des grévistes de la SNCF et de la RATP. Plus d’un millier de jeunes à Paris, plusieurs centaines à Toulouse ou Bordeaux, les jeunes ont pris la rue de manière déterminée, pour exiger l’abolition de la réforme Blanquer et le retrait sans négociations de la réforme des retraites. Des revendications qui s’alignent sur celles de leurs enseignants.
📢"Shalalalalala, grève générale ! Shalalalalala, grève générale !"📢
Grosse ambiance dans le cortège jeunesse à Paris, mobilisé contre la réforme des retraites !#greve16janvier #GreveGenerale #reformedesretraites pic.twitter.com/VUkRMOcAta
— RévolutionPermanente (@RevPermanente) January 16, 2020
Sur les lycées où les élèves ont bloqué le matin, les débrayages ont pu être massifs, entrainant par exemple au lycée Louis le Grand une petite centaine de jeunes mobilisés dans la manif parisienne. Un message fort tant ce lycée représente l’élite, et sa mobilisation le signe que rien ne va plus pour Macron.
Après les avocat , les profs de médecine, voici les profs et élèves des "lycees d élite " qui s engagent : blocus à Louis le Grand, Paris 5e.
Macron réveille toi , même les "premiers de cordée " te lâchent....@FCPE #greve16janvier #reformedesretraites #reformedubac pic.twitter.com/gBKjaJV4Kr— Muriel KS (@Yodamks) January 16, 2020
#15janvier, action de solidarité dans le Boulonnais (une 100 de dons du sang). Après la manifestation du #16janvier, pour dénoncer la réforme du lycée, les profs du lycée Branly, du collège Daunou et du lycée Mariette, jettent stylos et copies...@NordPdc #hautsdefrance @attac_fr https://t.co/iHuJcWUlW3 pic.twitter.com/fbMiQokI81
— Attac du Boulonnais (@attac_opale) January 16, 2020
Un rôle important de la part des professeurs mobilisés est aussi à noter, puisqu’ils ont constitué les premiers foyers de mobilisation au sein des établissements scolaires, ce qui s’exprimait dans la rue par des cortèges organisés par collège, lycée, ou université. Désormais, dans des cortèges mixtes ou séparés, profs et élèves battent le pavé pour une cinquième journée de mobilisation nationale. De quoi poser en potentiel un réveil de la jeunesse dans les prochaines semaines qui, avec la tenue des partiels et des premières épreuves du bac, s’annoncent explosives.