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6546 Gazaouis sont morts dans l’offensive de Tsahal, dont 2704 enfants, et au moins 17439 blessés. Les derniers chiffres publiés par le ministère de la santé de Gaza donnent un aperçu catastrophique du massacre du peuple palestinien orchestré par Netanyahou. À Gaza, toujours en état de siège depuis le 9 octobre, des centaines de palestiniens meurent quotidiennement sous les bombes. En Cisjordanie, des opérations de nettoyage ethnique menées par des colons israéliens ultra-nationalistes ont déjà fait plus de 100 morts.
Une attaque meurtrière et coloniale d’Israël qui pourrait être amenée à s’empirer encore. Ce, avec le soutien des puissances impérialistes qui n’ont cessé de rappeler qu’elles se tenaient aux côtés de Netanyahou. Bien qu’opposés à une régionalisation du conflit, Biden, en déplacement à Jérusalem la semaine dernière, s’est dépêché de couvrir les attaques à Gaza, tandis qu’en France, Macron a entonné mardi un discours guerrier pour appeler à la mise en place d’une « coalition internationale » anti-Hamas.
Un soutien qui, en France, prend la forme d’une criminalisation de toute solidarité avec la cause palestinienne. Interdiction des manifestations en soutien au peuple palestinien, arrestation de militants palestiniens comme Mariam Abu Daqqa ou encore de responsables syndicaux qui ont exprimé une position de solidarité avec la Palestine à l’instar du secrétaire de l’UD CGT Nord… sous couvert « d’apologie du terrorisme » ou même « d’antisémitisme », le gouvernement tente de réprimer systématiquement tout soutien à la cause palestinienne pour poursuivre une offensive autoritaire déjà bien entamée.
Cependant, la politique répressive de Darmanin n’arrive pas à faire taire la solidarité avec la Palestine. La semaine dernière, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France, et 30.000 personnes ont conflué place de la République à Paris dimanche 22 octobre. Une réussite qui invite à consolider un mouvement de solidarité avec la cause palestinienne, par l’organisation de nouvelles manifestations et la construction d’une campagne de soutien dans les lieux de travail et les lieux d’études – à l’instar des étudiants de l’université du Mirail (Toulouse) qui après avoir impulsé un rassemblement de 400 personnes sur le campus, ont organisé un comité de soutien à la Palestine pour faire vivre la solidarité dans les universités.
À ce titre, de nombreuses manifestations sont appelées partout en France cette semaine. À Paris, à l’initiative du collectif Urgence Palestine, qui regroupe des collectifs palestiniens tels que Boussole Palestine, des organisations, associations telles que BDS ou EuroPalestine et militants de divers horizons dans lequel Révolution Permanente s’investit, une manifestation est appelée samedi 28 octobre à 14h30 au départ de Châtelet, rejoint par le collectif « pour une paix juste et durable » ainsi que de nombreuses organisations. Une manifestation pour exiger la fin des bombardements à Gaza, de l’intervention israélienne, et l’arrêt de la criminalisation du soutien au peuple palestinien, à laquelle il va falloir être le plus nombreux possible !
