Après des premières Assemblées ouvertes en juin ayant réuni plusieurs centaines de personnes sur tout le territoire, Révolution Permanente organise plusieurs nouvelles Assemblées à Montpellier, Paris, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Metz, Marseille, Mulhouse, Melun, Rennes... L’occasion de discuter ensemble de la politique à mener pour faire face à une rentrée sous le signe de la précarité et de l’offensive réactionnaire du gouvernement.

Prix de la nourriture, de l’énergie, du carburant… tout augmente et l’inflation continue de ronger nos salaires pendant que le patronat fait des bénéfices records sur le pillage des richesses et la misère sociale. Dans le même temps, pour continuer de protéger les profits face au risque d’une explosion sociale, le gouvernement réprime tous les secteurs mobilisés ces dernières années : syndicalistes, manifestants contre la réforme de retraites, militants écologistes, ...

Récemment, l’interdiction de l’abaya est par ailleurs venue s’ajouter à la brutale répression des quartiers populaires et des jeunes qui se sont révoltés après la mort de Nahel. L’offensive raciste ne s’arrête pas là, avec la loi immigration qui va réduire toujours plus les droits des sans-papiers et ouvre la voie à un renforcement des discours réactionnaires de l’extrême droite.

Malgré cette situation, c’est l’attentisme des directions syndicales qui prime, et le refus de « prendre sa revanche » sur le gouvernement. A cet égard, la date de mobilisation isolée du 13 octobre, conçue par l’intersyndicale comme un moyen de pression sur la conférence sociale du gouvernement, n’apportera pourtant aucune réponse aux questions brûlantes de la situation et à l’appauvrissement généralisé.

Dans ce contexte, nous devons nous organiser pour défendre un programme face à la crise économique, contre toutes les attaques du gouvernement, et imposer une stratégie à la hauteur pour arracher nos revendications. A Révolution Permanente nous lançons en ce sens une grande campagne contre la vie chère et la politique impérialiste et anti-migrants du gouvernement. Il y a en effet urgence à imposer :