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Casse de l’enseignement

Blanquer annonce la suppression de 200 à 300 classes en milieu rural

Nouvelle expression des politiques austéritaires du gouvernement : la suppression de 200 à 300 classes en milieu rural dès la rentrée prochaine.

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Décidément aucun secteur n’est épargné par Macron ; alors que la réforme ferroviaire, préfigurée par le rapport Spinetta va être passée par ordonnances, que le secondaire est visé par la réforme du baccalauréat et du lycée, que l’enseignement supérieur subit une attaque historique, instaurant, entre autre, la sélection à l’entrée de l’université, et l’apprentissage passant des mains des collectivités locales à celles du patronat ; le primaire est lui aussi dans la tourmente. Le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé ce lundi la fermeture de 200 à 300 classes dans les écoles rurales. Des zones où classes et écoles ferment déjà chaque année, conduisant les enfants à devoir aller dans des écoles éloignées de chez eux, dans des classes de plus en plus nombreuses.

Cette mesure est pointée du doigt comme la conséquence du dédoublement des CP et CE1 en zone d’éducation prioritaire (REP et REP+) où les classes devraient être limitées à 12 élèves. Au lieu de dénoncer les coupes budgétaires opérées par Macron dans tous les secteurs, les médias mettent en opposition zones d’éducation prioritaire et zones rurales. Si en soi la réduction des effectifs dans les classes de REP est salutaire, on ne peut que pointer l’hypocrisie de la mesure, purement symbolique : loin d’être accompagnée des budgets nécessaires comme le dénoncent syndicats et parents d’élèves. D’autant plus que si ces fermetures sont importantes en milieu rural, elles vont également s’étendre à tout l’hexagone. En région parisienne ce sont 420 classes qui sont menacées de disparaitre en septembre prochain. En tout le syndicat SNUipp-FSU estime qu’il manque de 2300 à 2400 postes d’enseignants pour la rentrée.

La contestation monte dans les écoles rurales

Depuis plusieurs semaines, dans de nombreux départements concernés par ces suppressions, la colère gronde, et les mobilisations se multiplient. Dans la Somme, département où 63 classes vont disparaitre, l’Allier, l’Ariège, l’Orne, le Finistère, les Vosges, et de nombreux départements, des écoles ont été occupées dès la rentrée des vacances de février par des parents d’élèves pour protester contre ces mesures. Le 22 mars, journée de mobilisation nationale de l’éducation, de la fonction publique et des cheminots, doit être l’occasion de faire converger la colère des enseignants du primaire à celle du reste de l’éducation et des autres secteurs.


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