Le 22 février dernier, les masses populaires algériennes faisaient irruption sur la scène politique. Si les premiers mots d’ordre du mouvement de contestation ciblaient principalement le cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, président depuis 1999, la mobilisation fait maintenant de plus en plus émerger les revendications sociales et politiques du peuple opprimé algérien contre l’ensemble du régime.

Les manifestations massives qui ont suivi ont ainsi mis au premier plan une jeunesse désabusée par l’avenir qui lui est promis, condamnée par le pouvoir en place au chômage, à la précarité, ou à l’exil.

Mais quelles sont les contradictions de la société algérienne qui ont mené à l’explosion actuelle, et quelles potentialités cela ouvre-t-il pour les travailleurs, les petits paysans et les masses déshéritées ? Quel bilan tirer de la construction nationale algérienne depuis la création du FLN en 1954 et l’indépendance en 1962, et quelles perspectives aujourd’hui ?

Après 2011 et l’épisode dit des Printemps Arabes, quels sont les enseignements des révolutions qui ont alors eu lieu dans les pays voisins ? Enfin, puisque l’Etat français reste la principale force impérialiste à s’ingérer dans les affaires algériennes, à l’image du soutien de Macron au régime de Bouteflika, quelles tâches pour les révolutionnaires de ce côté-ci de la mer Mediterranée ?

Un exposé de la situation sera présenté par Abdenour, militant algérien d’extrême gauche, au cœur du mouvement étudiant et du mouvement des contractuels en Algérie.

📣 RDV ce vendredi 15 mars à 19h30 à la librairie Résistance, 4 Villa Compoint, 75017 Paris (métro Guy Moquet ou Brochant).