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Un blessé à l'hôpital, les non-grévistes exercent leurs droits de retrait

Répression policière contre les agents RATP de Pavillons-sous-Bois

Les grévistes RATP de Pavillons-sous-Bois ont fait face à une violente répression policière ce matin pour leur 8e jour de grève. Ils racontent les gaz lacrymo et les coups de tonfa qui ont conduit l'un d'eux à l'hôpital, une côte fêlée. Face à cette violence, les non-grévistes du dépôt ont fait valoir leur droit de retrait.

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En grève depuis le 5 décembre, les salariés RATP du dépôt de bus de Pavillons-sous-Bois en grève ont fait face à une violente répression policière ce matin. Les policiers ont voulu les déloger de leur piquet de grève, à coups de tonfa, de gaz lacrymogènes et de jets de palette de bois.

L’un des grévistes a eu la côte fêlée par un coup de tonfa, et a dû être emmené à l’hôpital. Face à cette violence, les non-grévistes se sont solidarisés de leurs collègues et sont sortis de leurs véhicules, refusant de prendre le volant des bus et faisant valoir leur droit de retrait.

Je pense que ça peut changer l’état d’esprit”, explique David, délégué CGT. “Les collègues ils ont pris conscience qu’on est pas là pour se faire taper dessus, se faire gazer. [...] Les jeunes, ils ont une pression sur eux, comme quoi s’ils faisaient grève, ils risqueraient de pas être commissionnés, ils auraient des problèmes pour le déroulement de leurs carrières par la suite. Voilà aujourd’hui ce que dit la direction aux jeunes entrants.

Aucun bus n’est sorti du dépôt : en voulant réprimer la grève, ils n’ont fait que la renforcer ! Nul doute que ces violences envers leurs collègues pèsent dans la balance pour les travailleurs qui n’ont pas rejoint la grève, mais qui franchiront peut-être le cap après ces événements ! “Nous on est là aussi pour leur dire qu’ils risquent rien, qu’aujourd’hui ils peuvent rejoindre le mouvement, s’ils veulent le faire il n’y a rien qui les en empêche !

Scandalisés par cette répression, des grévistes du dépôt de Flandre Pantin sont également venus leur apporter leur soutien. Cette répression des grévistes est une méthode de plus pour les intimider et les faire céder, mais n’a fait que renforcer leur détermination.


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