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Cheminots en colère !

Envahissement du siège des républicains en marche : Castaner veut porter plainte

Près d’une centaine de cheminots en lutte contre la réforme de la SNCF ont pénétré ce vendredi dans les locaux du mouvement LREM à Paris, munis de drapeaux et pancartes des confédérations syndicales Sud et CGT, ont scandé pendant plusieurs minutes des slogans à l’encontre du Président de la république et ses réformes. Pour ensuite partir volontairement à l’arrivée des CRS.

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Les cheminots grévistes ont investi le hall du siège du parti présidentiel, situé au deuxième arrondissement de Paris rue Saint-Anne ce vendredi après-midi lors d’une action coup de poing décidé en assemblée générale le matin même. Les travailleurs du rail scandaient des slogans déjà connus du publique comme « ça va péter » ou « cheminots en colère, on va pas se laisser faire ».

L’occupation s’est faite dans le calme, comme l’explique un cheminot « c’est une action purement symbolique pour interpeller les responsables des LREM sur la réforme ferroviaire ». Les manifestants ont quitté le lieu sans résistance à l’arrivée des forces de l’ordre qui les ont quand même retenus, avant de les libérer complètement peu avant 15h. « Vendredi matin en assemblée générale, on a décidé d’aller montrer notre mécontentement aux représentants d’une majorité présidentielle qui n’écoute absolument pas ni les Français, ni les cheminots », a rapporté à l’AFP Patrick Belhadj, secrétaire général de la CGT-Cheminots à Paris-Est.

Les manifestants sont restés mobilisés devant le bâtiment entourés des policiers qui protégeaient l’entrée du siège LREM. En continuant à chanter des slogans à l’encontre du président et du gouvernent sans se confronter aux forces de l’ordre présents.

Christophe Castaner, le patron du mouvement LREM a annoncé sur tweeter, qu’une plainte serait déposé prochainement contre les syndicalistes qui se manifestaient à l’intérieur du QG « Des cheminots de la CGT et de SUD ont forcé violemment cet après-midi l’entrée du QG d’@enmarchefr. Nous sommes attachés au droit de manifester et à l’expression démocratique, mais nous ne saurions tolérer aucune forme de violence. Une plainte sera déposée. « a-t-il tweeté avec une vidéo qui ne montre aucune scène de violence...

Décidément ce gouvernement démontre encore une fois le visage hautain qui est la marque des LREM. Aujourd’hui c’est Castaner qui veut porter plainte contre des manifestants soi-disant violents. Encore Castaner oublie que c’est l’avenir des cheminots et le service publique qui est en jeu. Ce qui est violent, c’est de supprimer par ordonnances le statut des cheminots et ainsi vouloir mettre en à bas peu à peu tout le service public et ses régimes spéciaux. Et ce que le gouvernement, c’est que les cheminots refusent de baisser la tête à l’autoritarisme jupitérien et le matraquage médiatique, et où les directions syndicales semblent ouvrir progressivement la voie de la négociation. Pour nous tout autant que pour nos cheminots, le statut est non négociable !


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